Si les investisseurs arabes sont en passe de surclasser les partenaires traditionnels occidentaux du Maroc accueillant de plus en plus d’affaires initiées par les pétromonarchies du Golfe, sous une pluie de pétrodollars, nos partenaires Koweïtiens, eux, se distinguent par leur volonté d’inscrire la coopération économique entre nos deux pays dans la durée avec des projets à forte valeur ajoutée.
La vision de notre groupe porte sur l’investissement à très long terme dans les secteurs essentiels porteurs de richesses et contribuant au développement économique du Maroc. Le CMKD espère ainsi diversifier ses champs d’investissements en tant qu’acteur important du développement économique et sociale du Royaume ”, c’est en ces termes qu’est déclinée la vision du consortium par la bouche de son manager en chef, Waleed Faysal Al-Fehaid qui met beaucoup de cœur à l’ouvrage pour servir au mieux des intérêts bien compris des deux parties une dynamique accélérée du développement socioéconomique du Maroc auquel il est profondément attaché. Que de chemin parcouru depuis la belle aventure initiée en 1976 avec l’accord bilatéral entre les deux gouvernements instituant la création du Consortium maroco-koweïtien, dans le but de renforcer les relations économiques et encourager les investissements directs dans le Royaume. Et combien de projets réalisés, en cours et à venir qui ciblent des secteurs sensibles de notre économie et dont ils représentent des piliers incontournables, et pour lesquels nos partenaires du Golfe sont déterminés à faire durer et fructifier les affaires dans nos murs en prenant le contrôle majoritaire du capital du CMKD à hauteur de 84% dès l’année 2005 pour le porter en valeur à un total de 829 millions DH. “ Le Consortium accompagne le Royaume du Maroc dans ses plans de développement économique et sociaux à travers des projets d’investissements dans les secteurs de l’immobilier, du tourisme et des finances ”, précise encore le directeur général du CMKD. Et si le groupe bi-national caresse l’ambition d’assurer un rendement optimal en s’appliquant à sélectionner des projets-phares à forte valeur ajoutée, il faut saluer l’intention de pareille initiative d’un apport de capitaux arabes conséquents entièrement dévolus, depuis plus de 30 années, à la cause d’un développement local au service d’un pays frère pour les besoins duquel les structures du Consortium ont connu des changements stratégiques importants. Et ce n’est pas faute de ne pas savoir vers quel port naviguer tant les objectifs du groupe semblent être bien connus et, surtout, maîtrisés et en phase avec les grandes réformes et échéances au Maroc. Cette démarche est illustrée par l’engagement du Consortium à promouvoir de nouveaux investissements dans le secteur du tourisme dans le cadre de la vision 2010. Ou encore la détermination du CMKD à développer le secteur de l’immobilier en mettant en chantier des projets de haut standing, au fait des standards internationaux les plus rigoureux. Pour ce faire, le groupe consacre des efforts et un budget important investis dans la démarche de certification ISO 2001, comme il entend promouvoir les ressources humaines au travail. Rappelons les sociétés filiales du CMKD dans le domaine du tourisme et de l’hôtellerie avec la chaîne Farah Maghreb implantée à Casablanca, Rabat, Marrakech, Safi et Khouribga. Cette société a pris, aussi, une participation dans le groupe français Barrière projetant de construire un complexe touristique de luxe à Marrakech. Le secteur immobilier est représenté par la société Diyar réputée par ses réalisations du même nom à Casablanca et Salé, et la société Maqam spécialisée dans l’aménagement d’un grand terrain en lotissements pour accueillir des résidences de très haut standing et des villas de luxe. Comme le groupe a acquis des actions dans le holding immobilier marocain Addoha. Le secteur industriel est investi par une politique de partenariat stratégique avec la compagnie Afriquia, et le secteur des services est boosté par les actions du consortium achetées dans le groupe Maroc Telecom à la Bourse de Casablanca. Et récemment, c’est le social qui est pris en ligne de compte avec la convention signée avec des acteurs nationaux du microcrédit pour un montant de 2 millions de DH, destiné à la promotion de l’éducation non formelle et l’alphabétisation dans le monde rural.
March 31, 2015 News